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Le combat ordinaire
12 mars 2006

Mensonges, violences, et entêtement.

image_t5_60691L'évacuation de la Sorbonne sur la demande expresse du recteur d'académie qui s'arrogue ainsi des pouvoirs de police, a permis de démentir les dires du ministre de l'Education nationale, Gille De Robien, comme quoi "des pseudo étudiants" avaient sacagés les locaux et brûlés des livres dans la cour.

C'est la presse (La Tribune, d'après l'AFP) qui nous révèle la réalité, et donc les mensonges du ministre;

"Les dégâts constatés étaient cependant limités. Les slogans anti-CPE tels que "chômeurs précaires exploités" étaient souvent écrits à la craie ou sur des feuilles scotchées aux murs. Aucune fresque n'a été endommagée." Dans la cour pavée de la Sorbonne ont été brûlés des tracts de l'UNI -un syndicat étudiant de droite, favorable au CPE et opposé à l'occupation. Le hall était l'endroit le plus sale: près de tables et de chaises renversées gisaient des canettes et des bouteilles de verre brisées. Dans l'amphithéâtre Descartes, où s'étaient tenues les assemblées générales, des boîtes de pâté côtoyaient des paquets de bonbons vides. Les amphithéâtres voisins, Guizot et Richelieu, étaient impeccables. En revanche, des distributeurs automatiques de nourriture ont été cassés, ainsi que quelques carreaux, et le local de l'UNI a été mis sens dessus dessous.

Aucun livre abimé, pas de gros dégats. Il semble que ce soit plus l'intervention des CRS qui ait entrainé la plupart des dégats matériels, en dehors des distributeurs de bonbons et du local de l'UNI...

L'intervention de la police à coup de matraques et de lacrymos montrent l'impuissance du gouvernement, et sa volonté de passer outre les craintes des jeunes et donc de l'avenir de la France.

Si le Premier ministre propose des "aménagements" au CPE, son discours et ses actions des dernières semaines montrent bien en réalité une volonté de noyer le mouvement en tentant de diviser le front syndical et politique. Cependant il n'y arrivera pas. En plus du président de l'université de Nantes, ceux de Nanterre et de Toulouse ont demandé à leur tour le retrait du CPE. L'UDF a demandé, par la voix de son président François Bayrou, la suspension du contrat précarisant, tout comme les députés UMP De Charrette et Dupont-Aignan.

Dominique De Villepin a été à la hauteur de l'attente; il est intervenu pour ne rien dire, juste "Merde !" aux étudiants et à toute la jeunesse de France... En attendant, la mobilisation se poursuit, Bordeaux III est bloqué depuis ce matin (lundi).

Rendez-vous, jeudi 16 mars 14H Place d'Italie
et samedi 18 mars 14H à Denfert-Rochereau !

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